Samenvatting
MICHEL HOUELLEBECQ: «En lisant Engels, il m’est venu cette idée bizarre, et même incongrue, que Nietzsche, s’il vivait aujourd’hui, serait peut-être le premier à souhaiter un renouveau du catholicisme. Alors qu’il a combattu avec acharnement le christianisme comme «religion des faibles», il se rendrait compte, aujourd’hui, que toute la force de l’Europe résidait dans cette «religion des faibles»; et que, sans elle, l’Europe est condamnée … » L’Occident est à bout de souffle, il est tard, probablement trop tard pour changer de cap, et ce qui viendra après la collision annoncée entre la bienpenseance et la réalité, nul ne le sait. Et pourtant, il faut vivre; vivre avec le déclin de l’Europe, vivre avec la certitude que demain ne pourra qu’être pire qu’aujourd’hui; vivre en sachant que les jours de la civilisation occidentale telle que nous la connaissions sont comptés. Que faire ? Comment gérer sa vie au quotidien, comment se projeter, malgré tout, dans l’avenir, et surtout, comment faire pour léguer notre héritage en danger à nos descendants? Voilà quelques questions auxquelles ce vadémécum tente de donner des réponses pratiques – et réalistes … David Engels, né en 1979 à Verviers en Belgique, a fait ses études à Aix-la-Chapelle en Allemagne. Il a été, de 2008 à 2018, titulaire de la chaire d’histoire romaine à l’Université libre de Bruxelles, avant d’être appelé à travailler à l’Instytut Zachodni à Poznań en Pologne comme professeur de recherche spécialisé sur la crise de l’identité européenne. Il est connu du grand public par des ouvrages tels que «Le déclin» (2013), comparant la crise de l’Union européenne avec la chute de la République romaine au 1er s. av.J.-Chr., et «Renovatio Europae» (2019), portant sur une réforme conservatrice de l’eu.